Blog

Quels moyens pour produire des aliments pour animaux de bonne qualité microbiologique ?

Les industries de l’alimentation animale et humaine, ainsi que l’industrie animale, font des efforts permanents pour éliminer (ou du moins réduire) les sources de salmonelle et autres agents pathogènes dans les aliments.

La relation entre aliments pour animaux, agriculture et alimentation humaine est bien connue, comme l’affirme Alan Doyle de chez Anitox dans son article «The Role of Feed in Controlling Salmonella in Pigs» (Le rôle de l’alimentation animale dans la maîtrise des salmonelles chez les cochons) du 29 mai 2012, dans le magazine All About Feed.

Oui, l’industrie animale en général, et en particulier l’industrie avicole, a fait d’énormes progrès en ce qui concerne la réduction des problèmes de salmonelle dans l’alimentation animale grâce à la mise en place de procédures de contrôle qualité strictes qui font appel :

  1. À des agents anti-microbiens chimiques
  2. Au chauffage des aliments par préconditionnement à la vapeur et dilatation-extrusion
  3. À la lutte contre les oiseaux et les rongeurs
  4. À la lutte contre les contaminations croisées, venant d’autres sources comme les visiteurs ou les employés

Pour les producteurs de nourriture animale bio et/ou sans produits chimiques, une autre solution est employée. De nombreux producteurs de spécialités d’aliments pour animaux possédant une extrudeuse à cisaillement élevé procèdent ainsi depuis des années. Cela implique l’utilisation de l’extrusion à cisaillement élevé pour les principaux ingrédients : en simplifiant, le maïs, le tourteau de soja, les sous-produits animaux (le cas échéant) et les graines de soja entières.

Par exemple, l’extrusion d’un mélange de 70 % de maïs ou de sorgho et de 30 % de graines de soja donnera un ingrédient contenant plus de 20 % de protéines brutes et 6 % d’huile. Le produit est entièrement stérile lorsqu’il sort de l’extrudeuse et peut satisfaire aux critères de la nourriture pour jeunes porcs après ajout de petit lait, d’une source de vitamines et d’oligo-éléments, et d’arômes.

La technologie de l’extrusion à cisaillement élevé a été étudiée par rapport à sa capacité à inactiver le rotavirus de la dinde, l’astrovirus de la dinde, les coccidies, les bactéries, et en particulier salmonella spp.

D’après le Dr Don Reynolds, docteur en médecine vétérinaire, et son équipe de chercheurs à l’Institut de recherche en médecine vétérinaire de l’Université d’État de l’Iowa, les produits alimentaires pour animaux soumis au procédé d’extrusion offriraient un produit stérile qui ne posera pas de problème potentiel lié à la transmission d’agents infectieux.

Le Centre de Médecine Vétérinaire de la FDA, s’appuyant sur cette étude et d’autres essais de recherche universitaire sur le sujet, a accordé une lettre de non-objection au sujet de l’utilisation de ce type d’extrusion pour la transformation de divers sous-produits en ingrédients acceptables pour la nourriture animale.

Contactez nous
close slider