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Extrusion d’aliments pour poissons à petite échelle

Fish Feed Extrusion Process

Une ferme de tilapias au Mozambique est à vendre : www.undercurrentnews.com/2014/02/11/mozambique-tilapia-farm-looks-for-new-owners/

Les propriétaires, Emvest, cherchent à vendre Deep Water Produce et son site d’élevage en cage sur le lac Cahora Bassa dans la province de Tete, au Mozambique. Les actifs comprennent un site de 11 hectares et un bâtiment, l’ensemble estimé à 500 000 dollars américains. L’entreprise possède déjà des licences et permis, entre autres pour les droits relatifs à l’eau, la licence environnementale, les avantages fiscaux et un permis pour l’aquaculture de dix ans renouvelable pour 7 millions d’alevins et une production annuelle de 5 000 tonnes… mais il a été estimé que 8 millions de dollars supplémentaires sont nécessaires avant que la ferme puisse produire 5 000 tonnes de tilapias par an.

Il y a beaucoup d’espace pour prospérer dans cette branche.

La région héberge déjà des élevages commerciaux de tilapias. Lake Harvest (http://www.africancentury.co.uk/businesses/food/fish/) possède des exploitations sur le lac Kariba au Zimbabwe et en Zambie (et sur le lac Victoria en Ouganda), qui produisent plus ou moins 10 000 tonnes de poisson chaque année. Yalelo (http://www.yalelo.com/), d’autre part, possède aussi des exploitations sur le lac Kariba en Zambie, où l’on déplore une pénurie chronique de poisson. La Zambie produit 70 000 tonnes par an, alors que la demande au niveau national est au moins à 120 000 tonnes. Le déficit est en partie dû aux importations mais, d’un autre côté, la consommation diminue – de 12 kg par habitant dans les années 1980 à 7 kg actuellement.

Cependant, en Zambie, on trouve environ 6 000 petites exploitations piscicoles, mais aussi 16 grandes fermes commerciales. Chacune d’entre elles a besoin d’une nourriture de qualité.

Patrick Blow, fondateur de Lake Harvest et expert reconnu dans le domaine de l’élevage piscicole en Afrique, critique le manque de compétences et le manque d’aliments pour les poissons. Il est intervenu lors d’une conférence l’année dernière, en parlant du fait que le manque de nourriture de qualité pour poissons était peut-être « le plus gros problème ». Il a ajouté : « La meilleure solution est de la fabriquer soi-même ».

Il faut être conscient que la nourriture pour les animaux d’élevage représente 60 % des coûts de production. Il a été démontré que les aliments flottants extrudés possèdent de nombreux avantages pour les tilapias et d’autres espèces nécessitant de la nourriture en surface : moins de gaspillage de nourriture, meilleure qualité de l’eau, taux de croissance plus élevés. Mais jusqu’à il y a peu, les extrudeuses n’étaient disponibles qu’avec de fortes capacités de l’ordre de 5 à 10 tonnes/heure, ce qui les mettaient hors de portée pour les plus petites exploitations piscicoles. Pour offrir une solution à plus petite échelle, Insta-Pro a commercialisé l’extrudeuse MS3000 à un prix compétitif, avec une capacité d’une tonne/heure et une taille minimale de matrice de 3 mm.

La production de pellets flottants de haute qualité réclame évidemment un approvisionnement régulier en ingrédients pour nourriture animale : maïs, manioc, son de riz, tourteau de soja, soja entier, tourteau de tournesol, tourteau de coton. Des chercheurs en Tanzanie ont déterminé qu’un mélange de feuilles de moringa et de tourteau de tournesol est également efficace dans les régimes alimentaires pour tilapias.

Le procédé d’extrusion Insta-Pro pour les aliments pour poissons nécessite l’usage d’un broyeur à marteaux pour moudre les matières premières, un mélangeur pour associer les matières premières avec un prémix vitamines-minéraux, la MS3000 d’Insta-Pro avec préconditionneur à vapeur (oui, la vapeur est obligatoire pour des pellets de qualité) et une tête de coupe pour former les pellets, et finalement un séchoir-refroidisseur pour garantir la durée de conservation et la stabilité des pellets.

La MS3000 peut produire 24 tonnes de nourriture pour poissons par jour. Cela équivaut à environ 500 tonnes de nourriture par mois. Les opportunités commerciales sont là-bas, en Afrique !

 

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